A chaque élection, une démocratie émergente a rendez-vous avec elle-même; et ses acteurs passent une redoutable épreuve de vérité. Force est de reconnaître que toute élection en Afrique génère d’abondants contentieux, politiques et juridiques, quand elle ne dégénère pas en guerre civile.
L’élection présidentielle qui s’est déroulée le 28 novembre 2011 en République Démocratique du Congo – en même temps que les élections législatives - n’échappe pas à la loi du genre. Dans le respect du droit des élections 2011, le rejet par la Cour Suprême de Justice de l’unique requête en contestation, sa confirmation d’ensemble du recensement administratif des voix par la Commission Electorale Nationale Indépendante et, partant, l’authentification de la réélection – à la majorité relative - du Président sortant (http://www.josephkabila-2011.com/) ont cristallisé la crise postélectorale, qui a vu le candidat officiellement battu s’autoproclamer Président de la République (http://www.etiennetshisekedi2011.net/).
C’est sur ce scrutin controversé que revient KAZADI MPIANA JOSEPH, doctorant en droit international et de l’Union européenne à l’Université de Rome I La Sapienza, dans
Selon la formule académique consacrée, LA CONSTITUTION EN AFRIQUE n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises par l’auteur.
Stéphane BOLLE
Maître de conférences HDR en droit public