A Madagascar, la Cour électorale supérieure vient de rendre la décision n°01-CES/D du 3 mai 2013 établissant la liste des candidats à l’élection présidentielle du 24 juillet 2013, au vu des 50 dossiers déposés à son greffe. 41 postulants ont été admis à compétir. Un triste record !
Dans un souci d’apaisement, ont été validées des candidatures à l’élection du premier Président de la IV° République ne remplissant manifestement pas toutes les conditions légales ainsi qu’une candidature hors délai, celle – surprise - du Président de la Transition. Cette décision, davantage politique que juridiquement fondée, jette une lumière crue sur les manipulations du droit électoral par le juge.
A quoi servent les textes si le juge des candidatures s’affranchit et affranchit les politiques des rigueurs de leur lettre ? Ne serait-il pas plus judicieux d’édicter des textes raisonnables, des textes qui allègent et rationalisent les conditions d’accès à la compétition présidentielle partout en Afrique ?
SB